Des projets d’innovation en transport des marchandises

Alors que nous avons vu nos réseaux d’approvisionnement être bouleversés par la fermeture des frontières, repenser le transport des marchandises est une véritable occasion d’innover socialement et écologiquement. C’est l’occasion de produire localement, de rapprocher les producteurs des consommateurs et de construire une économie circulaire où nos ressources ne sont pas gaspillées. Dans nos quartiers, c’est la chance d’organiser des systèmes de livraisons beaucoup plus agiles, « à échelle humaine » de par leur maillage et leurs modes plus doux notamment à vélo.

La livraison du dernier kilomètre représente la plus petite distance, mais peut représenter jusqu’à 60% du coût de la livraison, notamment en raison de la congestion que subissent mais aussi que créent les camions dans les centre-ville. Et si les traditionnels vélos-cargos des dépanneurs du Québec revenaient en force?

Auparavant le mode de transport par vélo représentait des contraintes d’effort physique, hors l’assistance électrique des vélos permet de porter de plus grandes charges et de parcourir de plus grande distances. Si en plus, on offre à ce type de livraison des sites stratégiques, des hub pour mieux transborder et mutualiser les marchandises, alors on peut repenser la « toile » de la logistique.

À ce titre, les pôles logistiques de proximité sont parmi les expériences les plus porteuses et ont notamment permis à Montréal (projet Coibri), La Rochelle et Norwich d’expérimenter et de développer la livraison écologique.

Lire à ce sujet les différentes mesures innovantes découlant du concept de l’internet physique: Livraison : quelle logistique des marchandises pour nos villes?

Les tests se multiplient à travers le monde et notamment en France où l’ADEME (Agence de la transition écologique française) lance un appel à projets en ce sens (Translog appel à projet) en ciblant: 1) le développement du transport combiné; 2) l’optimisation du transport de marchandises par la mutualisation et l’occupation des espaces résiduels disponibles; 3) la cyclo-logistique.

Nous suivrons de près les projets qui seront retenus, d’autant plus que la victoire de candidats écologistes dans la plus part des grandes villes (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, etc.) devrait encore plus stimuler ce type de projets!

FG

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