En hauteur, au sommet des gratte-ciel, on découvre des paysages magnifiques. Cependant, les points d’observation sont rarement accessibles, souvent privés et fermés au public. Les explorateurs urbains vont à l’assaut de ces panoramas de l’extrême et nous offrent des perspectives stupéfiantes. Partout à travers le monde, des passionnés en font une manière de voyager, une façon de redécouvrir la ville et de se procurer des sensations fortes.
On désigne ces explorateurs de « skywalkers », ceux qui marchent dans le ciel . Un goût du risque autant qu’un esprit militant anime ces intrépides photographes et squatteurs des hauteurs. N’hésitant pas à sauter une clôture, à ouvrir une porte close ou à escalader un mur, ils s’approprient la ville le temps d’une prise de vue et parfois un peu plus.
En Angleterre, le mouvement « urbex » est né de la contraction du mot « urban » et « exploration ». Les « urbexplorateur » n’hésitent pas à utiliser des termes propres au design urbain afin d’affirmer une appropriation consciente de la ville. Le mot « sloap » (Space Left Over After Planning) est un espace résiduel, un lieu que l’aménagement urbain a laissé de côté, et c’est ce genre d’endroits qui est leur cible. Lire la suite
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